flynow aviation
  • 12 août 2024
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Bien que les eVTOL (véhicules électriques à décollage et atterrissage verticaux) suscitent beaucoup d’intérêt et fassent l’objet de nombreuses discussions dans le secteur de la mobilité urbaine, leur adoption à grande échelle et leur intégration concrète dans les systèmes de transport actuels restent encore un défi à surmonter. Avec l’eCopter, la start-up FlyNow Aviation entend changer la donne.

FlyNow Aviation opte pour les trajets prédéfinis plutôt que le pilotage autonome

Basée à Salzburg en Autriche, FlyNow Aviation a été fondée en 2019. Elle teste actuellement l’eCopter, son aéronef classé comme hélicoptère électrique par l’Agence européenne de la sécurité aérienne. L’appareil, qui utilise un système de propulsion coaxial électrique avec deux rotors contrarotatifs, devrait ainsi bénéficier d’une certification plus rapidement que pour les taxis aériens de type drone.

Sa conception modulaire et simplifiée, avec peu de pièces mobiles, réduit les points de défaillance potentiels et facilite la maintenance, explique l’entreprise. Doté d’une autonomie de 50 kilomètres, l’eCopter atteint une vitesse de croisière de 130 kilomètres par heure. Il dispose, en outre, d’une capacité de charge maximale de 200 kilos. La start-up compte aussi bien l’exploiter pour transporter du cargo qu’un ou deux passagers.

Et contrairement à la concurrence, l’aéronef a été pensé pour réaliser des vols automatiques sur des itinéraires prédéfinis plutôt que du pilotage autonome. La société assure que cette caractéristique renforce sa sécurité, tout comme les moteurs indépendants qui actionnent ses rotors. Ils limitent en effet les probabilités d’accident en raison de pannes. Autre avantage, l’eCopter n’émet que 55 décibels.

© FlyNow Aviation

Réduction des coûts de production

FlyNow Aviation ne manque pas d’ambition. La start-up veut révolutionner la mobilité aérienne urbaine avec sa technologie, « comme Henry Ford l’a fait pour la voiture particulière avec son modèle T ». Considérée comme la première voiture accessible à un large public, elle était dotée d’un châssis léger, d’une carrosserie en acier et d’une mécanique simplifiée par rapport aux autres véhicules.

L’eCopter permettrait non seulement de réduire l’impact environnemental des transports, mais également d’éviter les embouteillages. Enfin, il a le potentiel de réduire les risques sanitaires liés aux transports en commun, argumente la start-up sur son site Internet. Selon son PDG Jürgen Greil, il est voué à « compléter et étendre les infrastructures de transport existantes, en offrant aux individus davantage d’options pour atteindre leur destination ».

Sa version cargo de devrait entrer en production dès 2026. D’ailleurs, la start-up revendique des coûts de production « 10 fois inférieurs à ceux de la concurrence ». Un facteur qui devrait lui permettre d’appliquer des coûts de transport similaires à ceux des taxis traditionnels.

Espérons que l’eCopter rencontre un meilleur succès que le VoloCity. L’eVTOL de Volocopter censé assurer le transport de passagers pendant les Jeux Olympiques n’a pas obtenu le feu vert des autorités à temps.

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