Lydia, l’application qui a révolutionné les remboursements entre amis en France, opère un nouveau virage stratégique. Fini les ambitions tous azimuts dans la banque, rôle désormais incarné par Sumeria. L’entreprise recentre son offre sur ce qui a fait son succès initial : les remboursements et les cagnottes.
Ce repositionnement marque un retour aux sources pour Lydia. L’application, lancée en 2013, s’était d’abord fait connaître pour sa simplicité d’utilisation dans les paiements entre particuliers. Au fil des années, elle avait progressivement élargi son offre, ajoutant des fonctionnalités bancaires plus traditionnelles. Aujourd’hui, Lydia sépare concrètement ses activités. Les services bancaires évoluent désormais sous la nouelle marque Sumeria alors que Lydia, elle, se consacre exclusivement aux remboursements et aux cagnottes.
Cette décision stratégique semble déjà porter ses fruits. En quelques mois seulement, la nouvelle version de Lydia a séduit un million d’utilisateurs. Un chiffre qui en fait l’une des applications financières les plus téléchargées en France.
Des innovations pour simplifier l’expérience utilisateur
Lydia ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. L’entreprise annonce une série d’améliorations visant à simplifier encore davantage l’utilisation de son application.
Parmi les nouveautés à venir, Lydia promet de supprimer plusieurs étapes qui pouvaient freiner l’adoption de son service. Fini le besoin de créer un compte ou de télécharger l’application pour recevoir de l’argent. L’ajout préalable d’un bénéficiaire ne sera plus nécessaire non plus.
L’application va également faciliter la récupération des fonds reçus. Les utilisateurs pourront bientôt choisir un transfert automatique vers leur compte bancaire. Une fonction qui s’accompagnera d’une notification sonore, rappelant le bruit d’une machine à sous.
Autre innovation majeure : l’introduction d’un système de QR code. Cette fonctionnalité permettra d’envoyer de l’argent à quelqu’un sans avoir besoin de son numéro de téléphone. Une solution pratique pour les situations ponctuelles, comme le partage des frais avec des inconnus après un week-end ou le pourboire à un artiste de rue.
Lydia s’attaque également à la friction liée aux cartes bancaires. L’application prévoit d’intégrer Apple Pay et Google Pay. Plus besoin d’enregistrer une carte dans l’application. Une simplification bienvenue, qui devrait réduire les abandons liés aux processus de vérification récurrents.
Devenir la référence du paiement mobile
Ces améliorations témoignent de la volonté de Lydia de se positionner comme la référence en termes de simplicité dans les paiements mobiles. L’entreprise semble avoir tiré les leçons de son expansion passée, préférant désormais se concentrer sur son cœur de métier. Ce retour aux sources intervient dans un contexte de concurrence féroce sur le marché des services financiers mobiles. Face aux géants bancaires traditionnels et aux néobanques, Lydia fait le pari de la spécialisation.
Le succès de cette nouvelle formule reste à confirmer sur le long terme. Mais l’engouement initial des utilisateurs semble valider la pertinence de ce repositionnement. Lydia devra maintenant prouver qu’elle peut maintenir cet élan et continuer à innover dans son domaine de prédilection, tout en développant son autre marque Sumeria dans le secteur des néobanques. Vaste programme.
Lydia recentre son offre sur les remboursements et cagnottes, abandonnant les services bancaires plus larges. La nouvelle version de l’application a déjà séduit un million d’utilisateurs en quelques mois. De nouvelles fonctionnalités sont prévues pour simplifier davantage l’utilisation, dont un système de QR code et l’intégration d’Apple Pay et Google Pay.
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